Sous les tropiques exactement...
La promesse était celle du soleil brûlant, de la mer chaude et turquoise, du sable blanc, des cocotiers, des cocktails sur la plage, c’était le serment du parfait cliché des vacances sous les tropiques. Mais quand l’utopie prend vie, quand on réalise qu’on est sur la carte postale et non plus la simple destinataire, alors rien n’importe plus que de vivre l’instant comme étant unique et mémorable. De plages désertes en lagunes d’eau douce, de plongée sur la barrière de corail en balade sur catamaran, de pause hamac en soirée merengue et salsa, ces 72 heures de paradis sur terre se sont écoulées lentement et magnifiquement. Dans l’intimité du cockpit de l’avion en compagnie de mon amie pilote, grâce à qui le rêve est rendu possible, je peine à reprendre pied dans la réalité. Je me délecte alors de l’étonnante et indescriptible sensation de l’envol, du sentiment de liberté dans l’immensité.
Un songe éveillé dont il me reste aujourd’hui des souvenirs bien vivaces et de chaudes ondes qui me traversent le corps quand je ferme les yeux et revois le vert émeraude de la mer des Caraïbes dans laquelle je me suis abandonnée. Des remerciements qui n’égaleront jamais ma gratitude envers toi mi amiga, sur terre et dans les airs, forever and ever…