Divine Idole
Détestée ou adulée, Vanessa Paradis a toujours inspiré des sentiments extrêmes. Mais samedi dernier à la Patinoire c’est l’adoration qui a primé quand 7000 personnes sont venus admirer et applaudir la belle. Une première partie dédiée à son parolier Franck Monnet, qui malgré humour et bonne humeur, n’a pas su séduire les bordelais qui trépignaient d’impatience de voir et écouter leur divine idole, et, il faut le souligner, son non moins connu guitariste Matthieu Chedid, alias M. Loin de la timide et maladroite adolescente de Joe le Taxi, Vanessa Paradis devenue femme sensuelle et épanouie nous offre alors un véritable show aux tonalités rock et des titres de ses précédents albums totalement revisités (on redemande d’ailleurs cette version de Joe le Taxi). Redevenant douce comme un ange au son de ses jolies mélodies dédiées en grande partie à son homme et ses enfants, elle sait aussi manier guitare électrique et batterie pour prendre la relève de ses musiciens et les laisser s’exprimer dans des solos remarquables. Deux rappels enflammés auxquels la belle va faire honneur avec un plaisir non dissimulé. Les applaudissements redoublent, le public s’enflamme et fait briller la salle de mille feux en agitant leurs écrans de téléphone portable allumés tels des milliers de lucioles. Emus par ce joli signe d’amour, M et Vanessa reviennent sur scène et nous redemandent ce vol de lucioles improvisé avant d’enchaîner quelques derniers titres et que Vanessa nous offre un final A Cappela très émouvant qui laisse tout le monde sans voix et chacun repartir dans l’tourbillon d’la vie…
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