Du savoir parler suédois à Bordeaux...Lac !
Samedi après-midi, je me suis essayé à une nouvelle langue étrangère, le suédois…de chez Ikéa. En effet depuis quelques mois déjà que je crée et peaufine mon projet, c’est samedi que j’ai utilisé toutes mes notions acquises sur les Faktum, Abstrack, Rubrik et autres Prägel et Arlig pour enfin acheter et emporter (en partie) ma tant attendue cuisine équipée. Munie de la dernière version de mon plan, j’ai donc franchi à 14h les portes du temple du meuble suédois pour en ressortir à près de 21h totalement épuisée et saturée de tous ces noms à consonances nordiques ! Pendant toutes ces heures, j’ai pris des tickets de files d’attente, ouvert de nombreux tiroirs et placards pour en vérifier la commodité, présenté mon plan, obtenu un devis, un récapitulatif de commande, monté un dossier de crédit, fait une pause gourmande au restaurant, rempli mon chariot avec les articles en libre service en me faisant aider par de charmants vendeurs pour les paquets les plus lourds, vérifié par deux fois que j’avais bien tous les éléments de la liste et que les références sur les cartons étaient identiques à celles indiquées dans les rayons et quand enfin est venu le temps de la délivrance via le passage aux caisses, un dernier coup d’œil sur les 3 listes (libre-service, retrait de marchandises et articles en livraison, tout un programme n’est ce pas ?) et là oh malheur, quelque chose ne collait pas, une porte à la place d’un tiroir, une façade manquante, impossible d’aller plus loin. J’ai donc abandonné mon précieux chariot de cartons empilés et je suis remontée au guichet « vente » pour signaler cette erreur. Re-file d’attente, heureusement beaucoup plus rapide, on m’imprime un nouveau récap et zouh je repars vers les caisses attendre l’aide précieuse de mon futur installateur (et parrain) pour le retrait des marchandises et leur transport jusqu’à chez moi. Arrivée une nouvelle fois à la hauteur de l’hôtesse de caisse, je la regarde dépitée, venant juste de m’apercevoir d’une autre bévue dans tout ce suédois qui commence sérieusement à ressembler à du chinois !! Retour à l’étage, nouvelle explication, nouveau récap et re-caisse et son hôtesse souriante et calme qui finalement réussit à scanner tous mes articles, déduit mes cartes cadeaux et me tend mon ticket de caisse long, long, long. Vient maintenant le temps d’un nouveau guichet pour le retrait du plan de travail, on me donne un numéro et on me dit d’attendre que la marchandise soit préparée et mise à disposition. Il est déjà plus de 20h, le magasin est fermé, les employés s’échangent quelques anecdotes sur la journée en passant devant les derniers clients qui attendent comme moi de pouvoir charger leurs meubles. Les voitures remplies, nous quittons enfin le centre commercial Bordeaux Lac en visant déjà la prochaine étape et non la moindre, l’installation prévue pour le week-end prochain…
Photo DR